Dans la dernière année, nous avons mené des consultations exhaustives qui ont pris plusieurs formes. Nous avons tenu des groupes de discussion avec plus de 150 participants, dont des représentants gouvernementaux et de la société civile, ainsi que du personnel régional de Nutrition International. Nous avons également organisé une série de réunions et d’ateliers de validation afin de contribuer à l’élaboration de la stratégie.
Au Sénégal, nous avons poursuivi notre collaboration avec le Forum des éducatrices africaines pour faire progresser notre programme de santé des adolescents. Nous avons introduit de nouveaux modules de formation sur l’égalité des sexes, avec une session qui portait spécifiquement sur la masculinité positive à laquelle ont participé des filles et des garçons. Nous avons également mis en place des groupes de soutien aux adolescents dans certaines écoles afin de les sensibiliser à l’égalité des sexes. En Inde, nous avons renforcé notre programme de gestion de l’hygiène menstruelle, en proposant une éducation nutritionnelle aux adolescents, garçons et filles, et des séances de conseillance pour les adolescentes.
Au Nigéria, nous avons formé un partenariat avec la Society for Women’s Development and Empowerment (Société pour le développement et l’autonomisation des femmes). Cette relation nous a permis de tirer parti des réseaux communautaires et religieux et d’effectuer des visites à domicile pour favoriser le dialogue et promouvoir l’adoption de comportements nutritionnels positifs. De même, au Pakistan, nous avons exploré les possibilités de faire participer les femmes à la transformation des aliments afin de promouvoir un enrichissement alimentaire sensible au genre. Au Kenya, nous avons créé des groupes de soutien « Entre pères » afin de mobiliser les hommes et les garçons pour qu’ils défendent une communication et une prise de décision équitables sur la santé et la nutrition de la mère et du nouveau-né dans les ménages.