En 2017, environ 295 000 femmes dans le monde ont perdu la vie à cause de leur grossesse.

En 2019, près de 2,4 millions de nouveau-nés sont décédés au cours des 28 premiers jours de leur vie. La proportion mondiale des décès d’enfants de moins de cinq ans qui survient durant la période néonatale augmente – 46 % de tous les décès d’enfants surviennent au cours du premier mois de vie, comparativement à 41 % en 2000.

Le manque de ressources nécessaires à une grossesse et un accouchement en santé accroît le risque des femmes qui vivent dans des pays à revenu faible et intermédiaire.

Bon nombre de ces femmes ne sont pas en mesure de satisfaire aux besoins nutritionnels particuliers de la grossesse, en raison :

• D’un régime alimentaire inadéquat
• D’un accès inadéquat aux services et aux informations sur la nutrition maternelle
• D’un accès inadéquat aux services de santé vitaux

Pour avoir un impact rentable, il faut adapter les interventions en matière de nutrition aux besoins et aux réalités des femmes dans leurs communautés.

L’insuffisance de poids à la naissance constitue un facteur prédictif majeur de mauvaise santé et de handicap chez l’enfant. Elle augmente également le risque de maladies non transmissibles plus tard dans la vie.

Les soins de santé et de nutrition néonataux, notamment la Méthode mère kangourou, contribuent à assurer la survie et l’épanouissement d’un plus grand nombre de nourrissons. 

L’amélioration de la nutrition pendant les 1000 premiers jours, soit de la conception jusqu’au deuxième anniversaire d’un enfant, sauve des vies, aide les enfants à se développer pleinement et contribue à une plus grande prospérité économique.

L’anémie pendant la grossesse joue un rôle dans la mortalité maternelle et périnatale. L’Organisation mondiale de la Santé estime que 40 % des femmes enceintes à travers le monde souffrent d’anémie, une situation évitable grâce à des suppléments de fer et d’acide folique.

Un taux de folate sanguin insuffisant avant la conception et au début du premier trimestre peut entraîner des anomalies du tube neural (ATN) débilitantes et parfois mortelles. On estime à 300 000 le nombre de nouveau-nés atteints de spina-bifida et d’anencéphalie chaque année – les deux types d’anomalies du tube neural les plus courants.