Entrepreneure, militante, politicienne et philanthrope, Son Excellence Joyce Banda a également été présidente de la République du Malawi (2012-2014). Première femme à présider le Malawi, elle a été la deuxième d’Afrique à accéder à la présidence. Considérée par le magazine Forbes comme la femme la plus puissante d’Afrique deux années de suite et comme l’une des femmes  les plus influentes au monde, Son Excellence Joyce Banda est une championne des droits des femmes, des enfants, des handicapés et d’autres groupes marginalisés.

Avant de devenir présidente du Malawi, Joyce Banda a été députée, ministre du Genre et de la Protection de l’enfance, ainsi que ministre des Affaires étrangères et vice-présidente de la République du Malawi. En 2006, alors ministre du Genre et de la Protection de l’enfance, elle a soutenu la promulgation de la Loi sur la prévention de la violence domestique, qui fournit un cadre juridique en vue d’éliminer et prévenir toutes les formes de violence à l’encontre des femmes et des filles.

Joyce Banda a reçu de plus de 15 distinctions internationales dont le Prix de leadership pour l’Afrique en matière de maîtrise durable de la faim, décerné par The Hunger Project, qu’elle a partagé avec Joaquim Chissano, président du Mozambique, en 1997. Son Excellence Joyce Banda défend ardemment l’émancipation et l’autonomisation des femmes et des filles et milite au premier plan en faveur des droits civils. Elle a fondé la Joyce Banda Foundation International, qui dirige des projets allant de l’émancipation des femmes à l’éducation des orphelins.

Sur la scène internationale, Son Excellence Joyce Banda a joué un rôle prépondérant dans la création d’organismes tels que la Fédération africaine des femmes entrepreneurs (FAFE), qui opère actuellement dans 41 pays d’Afrique, le Conseil pour l’émancipation économique des femmes en Afrique (CEEWA) et l’Alliance des femmes d’affaires africaines et américaines (AABWA), dont elle a été la première présidente.

Son Excellence Joyce Banda siège aux organes de diverses organisations internationales, notamment le comité consultatif de la haute direction de l’UNIFEM, le Conseil des dirigeants mondiaux pour la santé de la reproduction et le conseil scientifique consultatif du programme en santé mondiale et changement social de la faculté de médecine de Harvard.