Notre programme de vitamine A

Figure de proue mondiale dans le domaine de la SVA depuis plus de 30 ans, Nutrition International veille à améliorer la couverture et la qualité des programmes de SVA.

Nous travaillons de concert avec les gouvernements pour optimiser les plateformes de distribution afin de fournir cette intervention vitale à chaque enfant. Nous veillons à ce qu’il y ait un approvisionnement suffisant de fournitures pour assurer la couverture, et à améliorer la qualité, la disponibilité et l’accès aux données qui entraînent l’action.

Nous travaillons de concert avec les gouvernements pour optimiser les plateformes de distribution afin de fournir cette intervention vitale à chaque enfant. Nous veillons à ce qu’il y ait un approvisionnement suffisant de fournitures pour assurer la couverture, et à améliorer la qualité, la disponibilité et l’accès aux données qui entraînent l’action. 

Malgré de grands progrès, la carence en vitamine A (CVA) reste un problème de santé mondial urgent, particulièrement en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud, où les taux de prévalence s’élèvent à 48 % et 44 % respectivement. Dans les régions où la CVA constitue un problème de santé publique, on recommande la supplémentation en vitamine A (SVA) pour les nourrissons et les enfants âgés de 6 à 59 mois. On a d’ailleurs démontré que cette intervention de santé publique réduisait le risque de mortalité toutes causes confondues jusqu’à 12 %.  

Dans la dernière année, nous avons continué à aider les pays à administrer la SVA par le biais des contacts de routine avec les services de santé et d’événements semestriels, notamment les Journées de la santé de l’enfant ou les campagnes de vaccination intégrées. Nous avons également contribué à élaborer des stratégies d’interventions de proximité sur mesure pour surmonter les obstacles qui empêchent d’atteindre les enfants de moins de cinq ans dans les régions les plus éloignées. Au Bangladesh, le gouvernement a identifié 58 sous-districts et 714 quartiers du pays comme étant difficiles d’accès. Grâce au soutien de Nutrition International, ces efforts ciblés ont permis d’administrer la SVA à plus de 134 000 enfants dans ces régions.  

Au Nigéria, nous avons continué à exploiter les données pour améliorer la qualité des campagnes de SVA grâce à des enquêtes de couverture post-événement (PECS). Ces enquêtes constituent un outil objectif qui valide la couverture administrative et évalue la qualité du programme. Grâce à une démarche qui applique une perspective du genre, elles contribuent également à identifier les obstacles et les facteurs qui facilitent la mise en œuvre de la SVA. À la suite de la deuxième campagne « Semaine de la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant » (SSMNE) dans les États d’Enugu et de Cross River, nous avons commandé une enquête PCES pour recueillir des informations. Nous avons ensuite partagé les résultats avec les gouvernements des États afin d’améliorer la planification et la mise en œuvre de la SSMNE, y compris les stratégies qui visent à encourager la participation des hommes dans le soutien des mères.