Les besoins

Malgré les progrès réalisés, la malnutrition demeure un défi au Sénégal et au Sahel. Les femmes, les adolescentes et les enfants font face à plus d’obstacles pour avoir accès à une bonne nutrition.

De 2011 à 2018, on a vu une légère baisse, de 19,6 % à 17 %, du taux de retard de croissance chez les enfants de moins de cinq ans. Au cours de la même période, la malnutrition aigüe chez ce groupe d’enfants a augmenté de 8,5 % à 9 % en 2017 avant de redescendre à 7,8 % en 2018.

Le taux d’allaitement maternel exclusif est passé de 39 % en 2010 à 33 % en 2015 pour ensuite remonter à 42 % en 2017. Au niveau national, la prévalence de la diarrhée s’élève à 18 % chez les enfants de moins de cinq ans. Cependant, en 2017, 16 départements présentaient des taux de 30 % ou plus.

L’anémie reste un problème majeur de santé publique, les taux ayant augmenté de 66 % à 71 % chez les enfants de moins de cinq ans entre 2014 et 2017.

La carence en iode touche 28 % des femmes. Seulement 47 % de la population du Sénégal consomme du sel suffisamment iodé.

Les femmes enceintes et leurs enfants qui vivent dans des régions isolées ont difficilement accès aux services de soins de santé essentiels, aux médicaments et à d’autres produits, comme les vitamines et les minéraux.

Notre solution

Une meilleure nutrition pour améliorer la santé des femmes et des enfants.

Profil du Sénégal et du Sahel (en anglais)

Depuis 2018, Nutrition International au Sénégal et au Sahel opère sa planification stratégique (cycle de 2018-2024) et collabore avec les gouvernements, ses partenaires et la Cellule de Lutte Contre la Malnutrition afin de :

  • Réduire la prévalence de l’anémie de 50 % chez les femmes enceintes et celles qui allaitent, les femmes adultes, les adolescentes et les enfants de moins de cinq ans au Sénégal
  • Réduire d’au moins 20 % la prévalence du retard de croissance chez les enfants de moins de deux ans dans des zones ciblées du Sénégal
  • Réduire d’au moins 20 % le nombre de nouveau-nés atteints de déficience cognitive au Sénégal
  • Réduire le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans de 50 pour 1000 à 42 pour 1000 naissances vivantes au Sénégal, au Burkina Faso et au Niger
  • Réduire la mortalité maternelle de 392 pour 100 000 naissances vivantes à 285 pour 100 000 naissances vivantes au Sénégal

Coordonnées

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Directeur national, Sénégal et Sahel
Dr. Balla Moussa Diedhiou
Courriel : bdiedhiou@NutritionIntl.org

Nutrition International Sénégal
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